Le Ragdoll et la PKD
(La polykystose rénale)

La polykystose rénale ou PKD (Polycystic Kidney Disease) est une maladie très peu répandue chez le Ragdoll (estimée à moins de 1%).

C'est une maladie rénale d'origine génétique, qui affecte les reins et touche principalement le Persan et les races apparentées.
Elle se caractérise par des kystes qui compriment le tissu rénal et empêchent le rein de fonctionner correctement. Les kystes se multiplient et grossissent avec l'âge du chat, conduisant à une insuffisance rénale qui s'exprime généralement entre 3 et 10 ans. Le chat boit et urine alors davantage.
D'autres signes cliniques peuvent se manifester progressivement: déshydratation, perte d'appétit, perte de poids, vomissements, léthargie, dépression. .
Le rythme de croissance des kystes est très variable d'un chat à l'autre : certains vivent de nombreuses années sans montrer de signes cliniques, chez d'autres l'insuffisance rénale conduit à une mort prématurée.

Si un animal est atteint, un régime adapté et certains traitements de soutien l'aident à maintenir une vie correcte sur une période plus ou moins longue en fonction de la vitesse d'évolution. Le traitement est palliatif et ne guérit donc pas le chat. Il ne fait que prolonger le plus possible son confort et sa vie.

Il existe un test génétique pour dépister la polykystose rénale associée à une mutation dans le gène PKD1, et décrite chez le Persan et les races apparentées.
Ce test n'est malheureusement pas encore validé pour le Ragdoll.
Il peut néanmoins être utile et donner une indication pour les Ragdolls de couleurs non-traditionnelles ayant des Persans ou autres croisements dans leurs pedigrees.

Mais à l'heure actuelle, l'échographie reste le seul moyen vraiment fiable pour diagnostiquer une PKD chez le Ragdoll.
Une étude a démontré que les chats atteints présentaient des kystes visibles à l'échographie, à 10 mois dans 95 % des cas et qu'à un an, ce pourcentage augmente encore.

Il est à noter que deux parents exempts de PKD ne transmettront jamais la maladie à leur descendance.

Source: Laboratoire Antagene, Ragdoll Club de France et Association Française du Ragdoll